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Mot du DG

Mot du DG

Le Directeur Général du FAGACE nous livre ici en quelques phrases son allocution sur les performances et perpectives globales du FAGACE.

Ngueto Tiraina YAMBAYE

Directeur Général du FAGACE

Véritable instrument dans le mécanisme de financement du développement de l’Afrique, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) a joué un rôle important au cours de ces 40 dernières années en faveur de l’intégration économique de ses quatorze Etats membres, avec plus de 2 500 milliards FCFA mobilisés grâce à ses interventions.

Fort de ses propres expériences, le Fonds est conscient de la nécessité de se moderniser face à un environnement international en perpétuel mutation et dans une Afrique à fort besoin d’intégration. D’où l’exigence d’adapter en permanence ses produits, d’accroitre ses ressources financières, de capitaliser l’expertise métier et de renforcer la coopération internationale…

Le FAGACE s’inscrit dans la vision 2063 de l’Union Africaine et accompagne le processus d’ouverture des marchés et l’industrialisation du continent.

Dans le cadre du nouveau Plan Stratégique 2021-2025 qui constitue la boussole de notre Institution au cours de ces cinq (05) prochaines années, il est important de présenter la vision du FAGACE comme suit :

« Faire du FAGACE une Institution moderne qui contribue au financement du développement et à l’intégration économique et financière en l’Afrique. ».

Cette nouvelle orientation permettra au FAGACE de jouer un rôle plus déterminant dans l’accélération d’une croissance forte, durable et inclusive en Afrique en contribuant à réaliser les potentiels des secteurs économiques porteurs et en création.

Sur la base des réformes idoines qui seront mises en œuvre, le FAGACE réaffirme sa volonté d’être une Institution Internationale de référence en Afrique et de se positionner comme un partenaire privilégié des Etats, des banques et du secteur privé.

Notre engagement est d’opérer (i) la modernisation du Fonds, (ii) le renforcement de l’efficacité de sa gouvernance, (iii) l’accroissement de ses interventions, (iv) la mobilisation des ressources et (v) l’intensification de la coopération avec les banques pour favoriser l’accès au crédit d’investissement au plus grand nombre.

Une telle perspective exige la consolidation des acquis, la mise en place d’un cadre juridique adapté en développant un partenariat de proximité avec toutes les institutions financières de crédit.

Par ailleurs, deux autres chantiers majeurs à mettre en œuvre seront (i) de poursuivre les efforts de valorisation du capital humain de l’Institution pour attirer les talents en vue de mettre l’expertise technique du Fonds au service des Etats membres, des partenaires et des clients, (ii) vulgariser l’information et la culture financière pour tous.