Population :                   2.1 million(s)                                En 2022
PIB :                                      $1.63 milliard(s)                          En 2022
Croissance du PIB :      3.5%                                                    En 2022
Inflation :                       9.4%                                                    En 2022
 
SEM Umaro Sissoco Embaló

Président de la République

Le Pays en bref

La Guinée-Bissau, l’un des pays les plus pauvres et les plus fragiles du monde, compte environ 1,9 million d’habitants. La Guinée-Bissau est bordée par le Sénégal au nord et la Guinée au sud et sa côte de l’océan Atlantique est composée de l’archipel des Bijagós, qui compte plus de 100 000 habitants. Malgré sa taille, la Guinée-Bissau abrite une grande variété d’ethnies, de langues et de religions.

CONTEXTE POLITIQUE

La Guinée-Bissau a une histoire de fragilité politique et institutionnelle qui remonte à son indépendance du Portugal en 1974. C’est l’un des pays les plus enclins aux coups d’État l’un des pays les plus enclins aux coups d’État et les plus instables au monde. Depuis l’indépendance, quatre coups d’État réussis ont été enregistrés, quatre coups d’État réussis ont été enregistrés, et 17 autres coups d’État ont été tentés, complotés ou présumés.

Des progrès ont été réalisés avec le président précédent, José Mário président précédent, José Mário Vaz, a été le premier à terminer un depuis l’indépendance. Les élections présidentielles de 2019 ont été suivies par une crise politique qui s’est terminée en avril 2020 avec la reconnaissance par la CEDEAO de l’indépendance d’Umaro Sissoco Embaló comme président de la République. Les élections législatives ont eu lieu en juin 2023. Les élections présidentielles auront lieu à la fin de l’année 2025.

Vue d’ensemle de l’economie

La croissance économique réelle s’est ralentie, passant de 6,4 % en 2021 à 3,5 % en 2022, contre 6,4 % en 2021. Ce ralentissement est dû aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la réduction de la demande et de l’activité économique, causée par les mesures et les politiques de lutte contre la pandémie.

L’inflation a augmenté pour atteindre 7,8 %, contre 3,3 % en 2021. Le déficit budgétaire global a légèrement diminué, passant de 5,5 % du PIB en 2021 à 5,2 % en 2022. Les recettes fiscales sont restées inchangées à 9,1 %, ce qui équivaut à un ratio salaires/recettes fiscales d’environ 65,3 %. Du côté des dépenses, les dépenses publiques totales ont légèrement diminué, passant de 24,5 % du PIB en 2021 à 23,3 % en 2022. En conséquence, la dette publique a atteint 80,2 %.

La croissance du PIB réel devrait tomber à 2,8 % (0,7 % par habitant) en 2023, sous l’effet de l’augmentation des prix des produits de base.

(0,7 % par habitant) en 2023, en raison de la faiblesse de la demande internationale de noix de cajou et des exportations.  Malgré une forte production intérieure, la contrebande de la production nationale, la contrebande est synonyme de faibles performances à l’exportation pour la noix de cajou. Le déficit budgétaire se creusera pour atteindre 9,6 %. La dette devrait tomber à 83,1 % du PIB. L’inflation devrait augmenter pour atteindre 8,6 %.

Les perspectives sont sujettes à des risques de baisse dus à la persistance des pressions inflationnistes, des chocs sur le secteur de la noix de cajou, de l’instabilité politique, des risques et des chocs climatiques. Les risques liés à l’instabilité bancaire et au secteur des entreprises d’État restent également une menace pour la stabilité macro financière.

Une nouvelle forte hausse des prix du pétrole exercerait également une pression sur la balance extérieure et laisserait moins de ressources pour les dépenses publiques en faveur des pauvres.

Pour remédier aux fortes inégalités dans le pays, il faut également des efforts pour améliorer la prestation de services et l’accès aux services de base.

Toutefois, il sera difficile d’accélérer ou même de maintenir le rythme si l’on ne s’attaque pas aux principaux problèmes de développement qui entravent la croissance, l’inclusion et la durabilité.

Dernière mise à jour : 28 septembre 2023

Source : Banque Mondiale