Le FAGACE augmente sa participation au capital de la Société Africaine des Biocarburants et des Energies renouvelables (SABER) à hauteur de 100 Millions de F CFA.

À la fin de l’année 2012, l’Assemblée générale de l’ONU a décrété que la période 2014 à 2024 serait la Décennie de l’ »Energie durable pour tous » (SE4ALL, en anglais). Ainsi, en Afrique, l’énergie et la santé des femmes et des enfants est le thème central des deux premières années de  cette initiat0ive lancée en Afrique durant les Assemblées annuelles de la BAD au Rwanda en Mai 2014.

Dans ce cadre, le Conseil d’Administration du FAGACE a approuvé, le 15 Décembre 2014, l’octroi d’une prise de participation complémentaire au capital social de la société SABER. La participation du FAGACE passe ainsi de 43 Millions en 2007 à 100 Millions de Francs CFA.

La SABER est une organisation internationale ayant son siège à Lomé et son capital est détenu par 15 Etats actionnaires (Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone, Tchad et Togo) et 6 institutions financières (BIDC, BOAD, Ecobank, FAGACE, IEL et Nexim Bank).

Elle vise à promouvoir et financer des projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique dans les secteurs public et privé, d’appuyer le transfert de nouvelles technologies vertes pour le développement des industries des énergies renouvelables et, entre autres et de fournir des conseils aux gouvernements et au secteur privé.

Cette intervention du FAGACE permettra à la Société Africaine des Biocarburants et des Energies Renouvelables de réaliser son projet d’investissement d’un montant de 500 Millions de Francs CFA dans le Fonds Africain des Energies Renouvelables (FAER).

En effet, le FAER est un fonds de capital investissement qui investit dans les projets d’énergie renouvelable de petite et moyenne envergure (PME-PMI) en Afrique subsaharienne, notamment les sources d’énergie renouvelables telles que les énergies solaire et éolienne, la bio- masse, l’hydroélectricité et les projets de réduction du torchage de gaz.

A terme, ce projet contribuera non seulement à stimuler la croissance du secteur privé en particulier des petites entreprises énergétiques mais surtout à réduire la vulnérabilité des populations rurales face aux catastrophes naturelles, la mortalité maternelle et infantile et de façon générale la dépendance énergétique en Afrique.

L’importance de la promotion de l’électrification rurale grâce aux énergies renouvelables est incontestable  notamment pour les structures sanitaires reculées afin que les efforts pour améliorer la santé maternelle et infantile soient significatifs à travers le continent.

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