Allocution de M. Henri-Marie DONDRA, Directeur Général à l’occasion de la 4ème session ordinaire du conseil des gouverneurs

4ème  SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES GOUVERNEURS

Cotonou – Le 22 Juin 2012

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ALLOCUTION

DE MONSIEUR Henri-Marie DONDRA,

DIRECTEUR GENERAL

Excellence Monsieur  Président du Conseil des Gouverneurs,

Honorables Membres du Conseil des Gouverneurs,

Messieurs les Administrateurs,

Honorables Invités,

Mesdames et Messieurs,

Je vous souhaite la bienvenue à la cérémonie officielle d’ouverture de la 4ème session ordinaire du Conseil des Gouverneurs du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique.

En cette occasion, permettez-moi tout d’abord de réitérer toute ma gratitude aux Autorités béninoises pour leur sollicitude constante et pour l’appui multiforme qu’elles ne cessent d’apporter à notre Institution commune.

 

Monsieur le  Président du Conseil des Gouverneurs,

Honorables Membres du Conseil des Gouverneurs,

Mesdames et Messieurs,

La session ordinaire du Conseil des Gouverneurs qui s’ouvre ce jour, 22 Juin 2012, se tient, à un moment où les économies du monde continuent de subir les turbulences financières qui n’arrêtent de se propager à des pays en développement ainsi qu’à d’autres pays à revenu élevé qui en avaient été jusqu’alors épargnés. Cette contagion entraîne la hausse des coûts d’emprunt dans de nombreuses régions du monde et tiré vers le bas les marchés boursiers, tandis que les flux de capitaux en développement accusent continuellement des chutes inquiétantes.

Face à ces difficultés économiques mondiales, même si l’Afrique s’en tire relativement bien avec des taux de croissance de plus 6 % pour pas mal de pays, cette croissance du PIB n’arrive pas à se transformer véritablement en l’amélioration des conditions de vie de nos peuples et de la réduction conséquente de la pauvreté sur notre continent.

Notre Institution commune n’est pas épargnée à ces perturbations économiques et financières.

En effet au niveau des zones où se trouvent les Etats membres du  Fonds, autant les pays de la CEMAC et de l’Afrique de l’Est se portent un peu mieux avec des taux de croissance plus élevés, autant les pays de l’UEMOA font face à certaines crises politiques qui entravent des circuits économiques et financiers et ralentissent les échanges des biens et services entre les Etats.

 

Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,

Honorables Membres du Conseil des Gouverneurs,

Messieurs les Administrateurs

Mesdames et Messieurs,

Grace à votre appui, depuis l’année 2009, nous avons eu à engager des réformes pour notre Institution et mené des activités qui vont dans le sens de son redressement et son développement.

Dans ce cadre, suite à la décision des Instances, une tranche du capital à hauteur de 16,3 milliards de FCFA a été appelé pour permettre sa recapitalisation, le plan de redressement à court terme  2010/2011 a été adopté, l’augmentation du Capital est passé de cent(100) milliards à deux (200) milliards FCFA.

Faisant suite à cette recapitalisation et à l’augmentation du capital de l’Institution, nous avons engagé la démarche d’ouverture en l’endroit de nouveaux membres, en particulier les pays de la CEMAC.

Aussi, en vue de son assainissement, nous avons procédé à la revue systématique de notre portefeuille des projets. La maîtrise des charges a été retenue comme un des axes prioritaires dans notre gestion.

Ces mesures et ses actions ont abouti à des résultats appréciables de notre part.

Entre autre, comme vous vous rappelez, le résultat financier de l’exercice 2010 est ressorti à 7, 3 milliards FCFA. De même, l’exercice 2011 s’est clôturé avec un résultat positif qui s’élève à 1,23 milliards FCFA.

A cela, faut-il ajouter l’adhésion de la République du Congo et de la République du Tchad respectivement comme 13ème et 14ème Etat membres en souscrivant au capital du Fonds respectivement à concurrence de 4 milliards FCFA et 5 milliards FCFA.

Je voudrais profiter de cette occasion solennelle, pour exprimer ma profonde gratitude aux Instances qui n’ont ménagé aucun effort pour soutenir cette démarche qui vise à redorer l’image de notre Institution de développement.

 

Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs

Honorables Membres du Conseil des Gouverneurs,

Notre Institution commune a besoin de se redresser et se développer de façon durable. C’est pourquoi, au vu de la situation financière et des besoins de financements des projets dans nos Etats respectifs, les moyens financiers suffisants sont nécessaires et urgents.

Comme vous aurez à le constater lors de l’examen des points à l’ordre du jour, malgré l’appel du capital, les libérations tardent à se concrétiser ce qui ne manque pas de discréditer la qualité de notre signature.

En vue de la consolidation des acquis de notre Institution, un Plan Stratégique Quadriennal 2012/2015 vous a été proposé.

A travers ce plan, notre ambition est de faire du FAGACE une Institution continentale de garantie et de financement du développement par la diversification des instruments financiers.  C’est dans ce cadre que désormais, nous nous sommes engagés dans le processus d’élaboration de stratégie par pays qui intègre les besoins spécifiques de financement de chaque Etat membre pour orienter notre approche d’intervention.

Je suis persuadé que vous ne ménagerez aucun effort au cours de votre présente session pour aboutir aux meilleures décisions afin de préserver et de renforcer notre instrument d’appui au développement et que les moyens appropriés lui soient réellement donnés afin qu’il puisse continuer sa mission dans de bonnes conditions.

 

Vive la solidarité africaine,

Vive le FAGACE,

Je vous remercie.

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