Le FAGACE se dote d’un Fonds spécial de bonification d’un montant de 15 milliards de FCFA

Après avoir enregistré sur la période 2010-2011 :

  • l’augmentation de son capital qui est passé de 100 à 200 milliards de FCFA ;
  • l’adhésion de deux nouveaux Etats membres pour un montant cumulé de 09 milliards de FCFA ;
  • l’appel d’une tranche de capital d’un montant de 16,3 milliards de FCFA,
  • des résultats positifs consécutifs en 2011 et 2012 d’un montant global de plus de 09 milliards de FCFA,

Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique FAGACE se dote d’un Fonds Spécial de Bonification de taux d’intérêt d’un montant de 15 milliards de FCFA.

La décision de mise en place de ce Fonds  Spécial de Bonification a été prise par le Conseil des Gouverneurs de l’Institution, composé des Ministres des Finances des 14 Etats membres que sont : Bénin, Burkina, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo.

Par cette décision intervenue le 22 juin 2012 à l’occasion de la tenue de la 4ème Session ordinaire du Conseil des Gouverneurs, les Etats membres de l’Institution ont une fois de plus témoigné leur soutien au FAGACE qui s’inscrit désormais dans une nouvelle orbite de croissance.

Il faut rappeler que dans le cadre de l’activité de bonification de taux qui est une subvention accordée aux Etats, les interventions effectuées par le FAGACE uniquement sur ses revenus opérationnels, s’élèvent à plus de 6 milliards de FCFA. Ces interventions ont permis la mobilisation de plus de 240 milliards de FCFA dans les pays membres de l’Institution pour le Financement des projets de développement économique et social notamment dans les secteurs stratégique de l’énergie, des infrastructures de transports, de la télécommunication, de l’agro Industrie, etc.

Avec la mise en place de ce Fonds Spécial qui vient compléter la liste des ressources financières mobilisées dans le cadre de la relance des activités de l’organisme international, le FAGACE vient de renforcer ses capacités réelles d’intervention pour davantage contribuer au développement économique et social de ses Etats membres.

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